
Le site comporte 1800 images, une goutte d’eau dans l’océan, pourrait-on dire. Mais il se veut avant tout un ballon d'essai. En effet, la gestion d’une quantité aussi phénoménale d’images pose de nombreuses questions. Il vaut mieux commencer avec un échantillon.
Quelles sont les fonctionnalités de ce site ? Elles vont dans deux directions. D’une part, le site offre la possibilité d’effectuer des recherches dans l’ensemble du corpus, soit avec des mots-clés, soit à l’aide de filtres pré-définis. D’autre part, le site donne au visiteur l’occasion de jouer avec les photographies. C’est la fonction «Enter the Frame», qui s’ouvre dans une nouvelle fenêtre. Là, on peut visionner des images selon des mots-clés et en sélectionner jusqu’à 10 pour créer son propre diaporama (enregistrement nécessaire), à envoyer ensuite à ses amis, et qui reste disponible un moment dans le menu.
Dans les deux parties du site, on retrouve une fonctionnalité novatrice et tout à fait dans la ligne du Web 2.0 : l’indexation des photos par le public. Les visiteurs sont invités à attribuer des mots-clés aux images, qui sont ensuite enregistrés, puis reconnus comme «Visitor Keywords». Une telle fonctionnalité est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord, elle permet de corriger, d’améliorer l’indexation scientifique, faite par des spécialistes pour des spécialistes. Dans certains cas, cela pourrait même conduire à identifier un lieu, une scène, un photographe, grâce à la collaboration de visiteurs qui auraient des connaissances approfondies sur le contexte d’une image. En tous les cas, le public aide le musée à gérer sa banque de données d’images. Quand on pense qu’elle contient 13 millions d’objets, on voit tout de suite l’intérêt de cette démarche. Etonnement et contrairement à beaucoup de sites muséaux, le site ne sert pas à vendre des reproductions d’images.

* http://www.spi.si.edu/
** http://www.startribune.com/1375/story/651024.html
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