Dans le champ de requête, on a le choix de saisir le nom savant (en latin) ou le terme commun. En écrivant rose ou nénuphar, on obtient plusieurs propositions de noms savants correspondant au mot vernaculaire. Admettons qu'on ait choisi l'une de ces possibilités, on obtient une fiche de plante qui se présente sous plusieurs onglets: identité et synonymes, noms communs dans plusieurs langues, carte de répartition, information sur le statut de protection, illustrations. Les deux derniers onglets permettent aux personnes ayant un compte de saisir leurs données et observations. Il s'agit donc d'un site collaboratif, réunissant des naturalistes passionnés. Derrière lui, on trouve du reste une association gérant le réseau des botanistes francophones.

Il ne s'agit pas à proprement d'un site grand public. Il s'adresse plutôt à des amateurs éclairés ou à des botanistes avertis. Il illustre bien, par son côté participatif, que le Web 2.0 fonctionne à plusieurs niveaux, n'en déplaisent aux pourfendeurs du règne des amateurs. Si des sites comme Wikipédia attirent aussi bien des rédacteurs émérites que de personnes à l'érudition hésitante, il n'en va pas de même de ces sites consacrés à des thèmes spécialisés, réunissant des passionnés. Et on le sait, quand les gens sont passionnés, la seule véritable différence entre les professionnels et les amateurs, c'est que les premiers sont payés! Heureusement, pour ces amateurs passionnés, le Web apportent, sinon un salaire, du moins une certaine reconnaissance.
http://www.tela-botanica.org/page:eflore
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