La deuxième session de l'après-midi, lors de la Conférence Lift, a été consacrée à l'Asie. Marc Laperrouza nous a présenté la situation de la Chine. Dans ce pays, le développement d'Internet se situe à une échelle bien différente, en terme de nombre d'utilisateurs notamment. Dans les pays émergents, l'appareil qui permet de se connecter à Internet est avant tout le téléphone, moins cher que le PC. Cela risque d'influencer l'offre de contenu, qui devra s'adapter au format du téléphone. Autre fait intéressant, on jette tant de téléphones portables en Chine, chaque année, que des mesures de recyclage sont déjà prises.
Quant à Heewon Kim, elle nous a présenté la manière dont les jeunes coréens utilisent Internet. Ils sont tout d'abord massivement connectés et ils ont une préférence pour les réseaux sociaux. Sur ces sites, ils font leur portrait (profile) et parle de leurs activités quotidiennes, partagent des photos. Comme ils utilisent aussi des appareils mobiles, ils sont connectés en permanence. Le monde virtuel qui est créé par ces réseaux sociaux est en temps réel ou en quasi-temps réel.
L'humain a parfois besoin de recul, de silence. Est-ce que ce sera encore possible dans des sociétés hyperconnectées? Que deviendront la vie privée ou l'intimité? Les conférences d'aujourd'hui nous invitent à une réflexion sur ces phénomènes. Certains (mais je ne sais plus qui) prédisent déjà que le vrai luxe sera d'avoir la possibilité de se déconnecter.
Le troisième conférencier, Gen Kanai, a parlé de l'open source qui se développe moins rapidement en Asie. Néanmoins, il relève le cas du Bhoutan qui développé un système à partir de Linux, dans sa propre langue:
http://dzongkha.sourceforge.net/
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