vendredi 15 septembre 2006

JK Rowling n'utilise pas Writely ...

... car si cela avait été le cas, elle n'aurait pas connu de problèmes avec les services des douanes américains, en voulant garder avec elle, dans la cabine, le précieux manuscrit du dernier épisode de l'histoire d'Harry Potter. En effet, si elle utilisait le traitement de texte en ligne de Google, elle pourrait travailler à son texte depuis n'importe quel endroit de la terre, pour autant qu'elle ait une connection Internet. Ce système est un traitement de texte en ligne: les fichiers sont sauvegardés à distance et on peut y accéder via un login (l'inscription est gratuite). Ainsi JK Rowling aurait pu s'éviter le transport de son manuscrit pendant son voyage aux Etats-Unis. Cela peut aussi épargner ceux qui l'utilisent de fâcheux accidents. Ainsi les documents électroniques ne sont pas perdus si le disque dur lâche. Et puis un manuscrit déposé dans un sac est si vite oublié (il paraît que Lawrence d'Arabie avait laissé la première version des Sept Piliers de la Sagesse dans une gare...).


Visiblement la plume auto-correctrice n'existe que dans l'imagination fertile de l'écrivaine.

L'informatique navigue entre deux visions d'architecture différentes. Selon la vision du terminal, commune au temps des grands centres de calcul, on a une ou plusieurs unités centrales puissantes et pourvues de grandes capacités de mémoire et des petites unités permettant d'accéder aux applications et aux dossiers de l'unité centrale. Selon la vision du PC (personal computer), chacun est muni d'ordinateurs relativement puissants, contenant fichiers et applications. Avec Internet, on arrive à jouer sur les deux tableaux. D'une part, malgré les capacités des PC, il y a de nombreuses offres pour des applications à distance (à commencer par les communautés de blog). D'autre part, on essaie de réunir des capacités de calcul en mettant en réseau des ordinateurs personnels, à l'instar du projet SETI dont le but est de repérer des messages extra-terrestres ou d'autres projets, en météorologie notamment. Voilà donc un exemple de plus des phénomènes de virtualisation et de déterritorialisation induits par le Net.

http://www.writely.com/

http://setiathome.ssl.berkeley.edu/

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